LAction Catholique des Milieux Indépendants, l’ACI, a organisé sa rencontre nationale à Annecy cette fin de semaine. Trois jours de partage, de prières et de réflexion pour les 850 participants.
Ledocument : "Le progrès technique nous rend-il plus humains ?" compte 1228 mots.Pour le télécharger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro.
Letravail rend-il plus humain ? Introduction et identification du problème sous-jacent. I. Le travail constitue pour l’homme le moyen de développer ses potentialités. 1. L’homme, par et dans le travail, dépasse la nature et se produit lui-même. - Marx. Le Capital. Livre I. - Feuerbach. L’Essence du christianisme. - Marx. Manuscrits de 1844. 2.
LeMeilleur des mondes (titre original : Brave New World) est un roman d'anticipation dystopique, écrit en 1931 par Aldous Huxley.Il paraît en 1932.Huxley le rédige en quatre mois [1], à Sanary-sur-Mer, dans le sud de la France [2].Vingt-cinq ans plus tard, Huxley publie un essai consacré à ce livre, Retour au meilleur des mondes, insistant notamment sur les évolutions du monde qu'il
Sil'être humain a développé un cerveau aussi gros au fil du temps, c'est peut-être bien parce qu'il a été contraint de coopérer avec ses semblables et a donc appris à
Iln’est évidemment pas question de sonder le coefficient émotionnel individuel de chaque collaborateur et de récupérer des données émotionnelles de façon individuelle. Le dispositif ne recense que le coefficient émotionnel des équipes. C’est en ce sens que le projet entend rendre le travail collaboratif plus humain.
LETRAVAIL ET LA TECHNIQUE Série ES, Inde, avril 2010 15 SUJET Dissertation Le travail nous rend-il plus humains ? LA CULTURE C O U P ANALYSE DU SUJET d e P O U C E • Sujet classique. Il s’agit moins de répondre par « oui » ou par « non » que de montrer comment on peut articuler les deux points de vue contradictoires. Humain
31812 : Le Travail Maçonnique. Le Travail Maçonnique. Jahvé Dieu planta un jardin en Eden. Du coté de l’Orient. Il y plaça l’homme et la femme. Fit germer toutes sortes d’arbres. Et l’arbre de la vie au milieu du jardin. Puis l’arbre de la connaissance du bien et du Mal.
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Pourtant, il s'agit de bien plus qu'une passion, c'est un état d'être qui peut dicter notre conduite FÉVR. 2017 Lecture min. Il existe de nombreuses formes d'amour l'amour du couple, l'amour familial ou filial, amical, l'amour-propre... Mais, en définitive, l'amour n'est-il pas plus qu'un simple sentiment ? N'est-ce pas plus profond qu'une unique réaction chimique ? Littéralement, le mot "sentiment" signifie "ce qui se sent" mais le sens psychologique ajoute une dimension affective qui le distingue de la sensation. Le sentiments sont donc tout simplement des signes que quelque chose se passe dans notre corps ou dans notre esprit. Par exemple, si nous nous brûlons, la brûlure stimulera les ramifications nerveuses, donnant un signal de douleur au cerveau, c'est-à-dire que le feu causera une sensation de douleur, accompagnée d'un sentiment de peur, de frayeur, d'angoisse. Il en va de même lorsque l'on a une blessure émotionnelle notre cerveau répond avec une sensation de douleur, et un sentiment de rejet, d'abandon. Bref une blessure narcissique. Qu'est-ce que l'amour ? L'amour est un sentiment complexe, développé longuement à travers les arts. La poésie, les romans, le cinéma, ont définit un paradigme autour de l'amour il s'agirait d'un grand feu, une passion tempétueuse qui consumerait l'être humain. D'ailleurs, lorsque l'on demande autour de nous ce qu'est l'amour, on nous répond souvent que c'est un feu, des papillons dans le ventre, le coeur qui bat plus vite, un désir immense. C'est un sentiment qui nous rend plus créatif, nous illumine, nous pousse à tout faire pour la personne aimée. Pourtant, au quotidien, l'on s'aperçoit que beaucoup de personnes se sont construit une carapace pour ne pas être blessées par les obstacles de la vie, carapace qui empêche aussi de ressentir pleinement des sentiments positifs comme l'amour, et de les renvoyer. En réalité, l'amour est composé de plusieurs choses, comme le respect, la cohésion, la prise en compte des besoins de l'autre, la reconnaissance, l'estime, le désir sexuel dans certains cas, etc. Dès lors, on peut dire de l'amour que c'est un état d'être, c'est-à-dire qu'on peut choisir de ne pas le ressentir uniquement comme un simple sentiment, mais de l'utiliser pour dicter moralement nos actions. Ainsi, nous pouvons apprendre à ne pas uniquement sentir l'amour que nous avons pour les autres, mais aussi agir de manière aimante et généreuse. C'est ce qui va prouver notre amour, va montrer que tous nos "je t'aime" valent réellement quelque chose, et nous fera nous sentir plus en phase avec nous et les autres. Et pour être capable d'être une personne aimante, il faut apprendre à faire un travail sur soi. Apprendre à vivre de manière aimante Le développement personnel nous apprend à renforcer notre spiritualité, nos compétences, mais , curieusement, ne nous indique pas le chemin pour être plus aimant ou plus courageux. Pourtant, apprendre à mieux aimer et redistribuer cet amour, c'est aussi apprendre à dépasser nos propres obstacles, les barrages du passé, nos comportements limitants, bref, ce qui bloque l'amour que nous pourrions donner et recevoir. Le travail sur soi aide aussi à cultiver les qualités qui feront de nous des personnes plus ouvertes et généreuses. L'amour, donc, ce n'est pas uniquement un sentiment, une histoire de chimie et de connexion, c'est aussi ce que nous faisons de cette connexion, comment nous la mettons en valeur ou non. Dans toute relation, qu'elle soit de couple, familiale, amicale ou filiale, le sentiment d'amour doit pouvoir se développer et être partagé afin de ne pas déséquilibrer les relations. Grâce à un travail sur soi, on peut apprendre à mieux ressentir cet amour et à le partager, à prendre en compte les désirs et besoins des autres pour que chaque membre se sente important, se sente porté et grandi. L'amour, c'est aussi le niveau d'importance que l'on assigne à quelque chose aimer, c'est donc donner de l'importance à quelque chose ou quelqu'un. Ainsi, plus l'on aime quelqu'un, plus ses besoins nous sembleront importants, et plus nous chercheront à les satisfaire. C'est à ce moment là que l'amour de soi entre en scène il permet de créer une relation équilibrée en faisant tout pour répondre aux problèmes des autres, mais sans que cela ne nous porte préjudice à soi-même, sans que cela n'écrase notre propre personne. L'amour de soi, c'est celui qui permet de se voir comme membre à part entière d'une relation, avec ses envies et besoins, c'est celui qui permet de se prendre en compte et de ne pas se placer comme personnage secondaire d'une relation. Apprendre à aimer et à recevoir l'amour, c'est donc apprendre à se sentir mieux avec les autres et avec soi au quotidien. L'amour est une valeur qui est bien meilleure partagée lorsqu'on décide de s'ouvrir plus à l'amour, aux autres et à soi, on peut ainsi apprendre à le propager, que ce soit pas un sourire, une attention particulière, un moment, ou des mots doux. Photos Shutterstock Les informations publiées sur ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spécifique, produit commercial ou service.
La notion de liberté possède plusieurs significations. La liberté peut s’appliquer à une personne qui n’est pas sous la dépendance de quelqu’un, une personne qui peut agir sans contrainte, qui est autonome. La liberté peut aussi renvoyer au fait de pouvoir agir, dans une société organisée, selon sa propre détermination, dans la limite de règles. Comme les droits, par exemple, qui sont les libertés que la loi reconnaît aux individus dans un domaine. La liberté d’expression, d’opinion ou encore religieuse, c'est-à-dire qu’elle donne le droit à l’individu de choisir sa religion, ou de ne pas en avoir. En philosophie, la liberté est le caractère indéterminé de la volonté humaine, ce qu’on appelle le libre arbitre. Le verbe travailler » désigne toute activité visant à la production d'une oeuvre utile. Dans nos sociétés actuelles le travail est difficilement conçu sans rémunération. Le travail est souvent associé à la peine, à la souffrance, il est vu comme une contrainte. Il apparaît donc que les termes liberté » et travail » soient en totale opposition. Mais l’on verra par la suite qu’ils peuvent être, au contraire, intimement liés. L’Homme n’est pas forcément partagé entre ces deux notions et l’une sans l’autre pourrait même le déshumaniser. Les Hommes pensent le travail comme une entrave à leur liberté, comme quelque chose qui a fait disparaître la liberté de la vie humaine. Mais la notion de liberté existerait-elle si rien ne venait l’entraver ? Et si la liberté n’est pas apparue avant le travail ; si le travail a, au contraire, permis à la liberté à la fois d’exister et de prendre tout son sens, une question fondamentale se pose alors la liberté de l’Homme dépend-elle de sa faculté à travailler ? Le travail est un phénomène humain. Dès lors qu’il y a trace d’humanité il y a travail. Il accompagne l’existence et le développement de l’humanité. C’est un élément qui intervient nécessairement pour définir la condition humaine. L’animal travaille certes, mais ce qui différencie le travail humain du travail animal est que, dans le cas de l’homme, on a affaire à un projet médité, conscient de lui-même et toujours prémédité. Dès lors, la différence entre Homme et animal est définie. L’homme est l’être qui a le plus de besoins et que la nature à le moins favorisé pour les satisfaire. L’homme est donc forcément, de part sa nature, contraint de travailler pour survivre. Il n’est alors pas libre de travailler, il y est obligé, sa survie en dépend. Le travail témoigne ainsi de notre asservissement à la nécessité. Le travail apparaît tout d’abord comme une activité négative. Le travail est vu comme le lieu de l’exploitation, de la domination. Dans la Grèce antique, le travail est considéré comme une des activités les plus animales et les moins nobles. C’est pourquoi cette tâche était confiée à des esclaves afin de libérer l’homme libre » l’homme qui s’adonne à des activités intellectuelles telles que la philosophie ou les sciences, ou à des activités pratiques » telle que la politique des tâches pénibles que représentait le travail. L’esclave était alors soumis, maltraité, il était un être fragile, réduit à l’état d’animalité. Sa condition était pitoyable mais ce n’étaient pas les esclaves qui étaient méprisés, c’était le travail. C’était l’activité à laquelle ils étaient condamnés qui les rendaient méprisables. Le travail avait donc déjà à cette époque une connotation très négative. Dans la société moderne, l’existence de l’homme est déterminée de près ou de loin par le travail et la notion de travail est toujours perçue, comme dans la Grèce antique, de façon péjorative. L’idée que l’ouvrier travaille car il y est contraint est omniprésente. Le travail est vu comme une contrainte extérieure subie par l’ouvrier, quelque chose dans quoi il ne réalise pas son être. Le travail est perçu comme un lieu dans lequel l’individu se nie et est dépossédé. Marx appelle cela l’aliénation ». L’aliénation existentielle est le fait que dans et par le travail, le travailleur ne se retrouve plus. Il devient étranger à lui-même. Le fait que le travailleur soit contraint à la répétition des mêmes gestes toute la journée illustre bien cette idée. Idée que l’on retrouve dans Les Temps Modernes de Charles Chaplin. Ce dernier incarne alors un ouvrier qui exerce dans la société moderne. Il passe ses journées à viser des boulons et ne peut s’empêcher de reproduire les mêmes gestes une fois sa journée de travail terminée. Tout en étant exagérée, cette idée de machine humaine » est présente dans la société moderne. L’aliénation dans le travail signe la déshumanisation de l’individu. Le travail serait alors une véritable malédiction pour l’homme ; on peut se rapporter alors à la genèse le travail s’inscrit dans le contexte d’une punition adressée à Adam et donc à l’ensemble du genre humain. Condition qui fait apparaître les êtres humains comme déchus et exempts de toute liberté. Le travail est considéré comme du temps que l’on donne à la société, un sacrifice de soi. Le temps hors travail est vu comme un temps pour soi, l’individu n’a le sentiment d’être lui qu’en dehors du travail. Il a l’impression de perdre sa vie en travaillant. L’homme pense que c’est après le travail que commence la vraie vie, qu’il devient libre. D’ailleurs ne dit-on pas, en parlant du temps consacré aux loisirs, le temps libre » ? Pour Marx, la malédiction qui s’attache au travail tient, non pas à sa nature, mais à la façon dont il est socialement organisé. Il existe pour lui deux classes sociales bien distinctes la bourgeoisie et le prolétariat. L’un s’enrichie tandis que l’autre s’appauvrit de plus en plus en conciliant exploitation et aliénation. Marx montre ainsi que dans une société capitaliste, le travail est exploité il y a une partie du travail du salarié qui ne lui est pas payée, un surtravail ». Le salarié et son travail dépendent alors entièrement du patron. La notion de liberté ne peut se développer lorsqu’il y a exploitation. Le salarié exploité ne peut donc se concevoir comme un homme libre dans le travail et donc dans sa vie en général. Le travail apparaît donc comme ce qui prive l’homme de toute liberté. Mais en examinant la doctrine de Marx de plus près on s’aperçoit qu’il ne possède pas seulement une vision négative du travail. On trouve chez lui une ambivalence qui amène à examiner le côté positif du travail et la notion de liberté. Il faut pour cela retourner aux sources de l’humanité. Lorsque n’existait encore que l’être humain dépourvu d’outils, seul face à une nature hostile. Le travail a permis à l’homme d’intervenir sur la nature afin de satisfaire ses besoins les plus élémentaires. Il l’a façonnée. Le travail a donc permis à faire passer l’homme de l’état de soumission par rapport à la nature à l’état de domination. En revenant à l’époque de la Grèce antique on se rend compte que le travail serait le propre de l’homme, ce qui lui permettrait de réaliser son humanité, mais aussi que les hommes dit libres » étaient dans le faux quant à leur conception du travail. En effet l’esclave va se donner un pouvoir sur la matière inconnu du maître. Ce dernier est dans la satisfaction immédiate, dans l’absence d’effort. Il perd son temps. Tandis que l’esclave, par son travail et en acceptant l’humilité de la tâche, conquière sa liberté et sa dignité. Les rôles sont alors inversés le maître devient esclave de l’esclave. La dignité humaine c’est la liberté et la liberté est la capacité à s’élever à ce qui est proprement humain. L’homme assiste alors, par son travail, à une modification de sa propre nature, mais également à la réalisation de son être parce qu’il peut se reconnaître dans son travail. L’homme se crée comme sujet et acquière alors un pouvoir de décision. Il est libre de choisir de travailler ou non. Et en choisissant de travailler l’homme ne subit plus le monde car il peut le modifier grâce à son travail. En effet, un monde où tout serait donné à l’homme, où il ne connaîtrait plus que ses désirs et serait incapable de les discipliner en se confrontant à la réalité ne pourrait que se laisser dominer par elle. Mais le travail possède, au-delà d’une éducation à la liberté, une valeur morale il oblige à l’effort et à la persévérance. Ces deux notions portent l’être comme maître de son travail et lui confère ainsi une certaine liberté. Alain pense que le travail est une éducation à la volonté. Plus encore, c’est par le travail que l’homme devient un être social. C’est par le travail que s’effectue aussi bien l’intégration au sein de la société que le lien social. Le mot travail » est devenu si noble que sa fonction est reconnue socialement comme l’activité sociale la plus valorisante dès que métier et passion se confondent. Le travail est à l’origine des sentiments sociaux de l’humanité, notamment le sentiment de propriété. C’est le travail qui rend propriétaire. Par exemple, un homme qui a travaillé sa terre en devient propriétaire. Et le fait d’être propriétaire de quelque chose confère à l’individu une liberté quant au devenir de cette chose. Être propriétaire c’est donc pouvoir être libre. Le monde moderne n’oppose donc plus nécessité et liberté mais la liberté en passe par la contrainte. Le travail apparaît donc comme étant le propre de l’homme. Sans cette faculté à travailler il serait dépendant de la nature et de son hostilité première. Il s’épanouit à travers le travail, il s’impose et existe dans une société qu’il a choisi d’intégrer. Malgré le fait qu’il soit parfois aliéné et dépendant de son travail, l’homme ne peut compter que sur sa faculté à travailler pour réaliser son être et ainsi devenir libre.
Ce qui fonde la doctrineEn pleine révolution industrielle, le pape Léon XIII s'inquiète de la situation d'infortune et de misère imméritée » de la classe ouvrière Rerum novarum, n. 4 et 5. Après cette première encyclique 1891, qui met l'accent sur l'inaliénable dignité des travailleurs, une multitude de documents ecclésiaux vont approfondir la vision chrétienne du travail. Dans Laborem exercens 1981 - la référence majeure -, Jean-Paul II réaffirme avec force combien le travail est constitutif de la personne. Il fait partie de la condition humaine, avant même le péché originel, il n'est ni une punition ni une malédiction Gn 1, 28. Au contraire, il permet à l'homme, créé à l'image de Dieu, de participer à son œuvre créatrice. Outre sa dimension objective - assurer la subsistance humaine -, cette activité est aussi subjective, car, en travaillant, l'homme se réalise lui-même comme homme et même en un certain sens il devient plus homme » Laborem exercens, n. 9. Le travailleur est supérieur au capital et ne saurait être réduit à un simple instrument de largement, l'Église considère le travail comme la clé essentielle de toute la question sociale, qui conditionne le développement économique mais aussi culturel et moral des personnes, de la famille, de la société et du genre humain. Plus que jamais aujourd'hui, travailler, c'est travailler avec les autres et travailler pour les autres c'est faire quelque chose pour quelqu'un » Centesimus annus, n. 31. Dix ans avant, Laborem exercens affirmait Le travail est le fondement sur lequel s'édifie la vie familiale » n. 10.De là découlent un certain nombre de droits à un emploi, et donc à un salaire de substitution en cas de chômage, à un juste salaire lire Le mot » ci-dessus, à la grève, au regroupement en syndicats, à la santé physique et morale, à une protection message pour aujourd'huiMondialisation, délocalisations, naissance d'une économie de services, flexibilité accrue... Face à ces bouleversements, la doctrine sociale rejette tout déterminisme le facteur décisif et l'arbitre » sont encore une fois l'homme, qui doit rester le véritable acteur de son travail. Il peut et doit prendre en charge de façon créative et responsable les innovations et réorganisations actuelles, afin que celles-ci profitent à la croissance de la personne, de la famille, des sociétés et de la famille humaine tout une autre confession, l'orthodoxieLes orthodoxes font aussi référence au Livre de la Genèse pour affirmer que le travail est un élément organique de la vie humaine 1 », qui mérite salaire. L'Église orthodoxe approuve tout travail ordonné au bien des hommes et n'affiche aucune préférence entre les activités humaines, à condition qu'elles correspondent aux normes éthiques chrétiennes se nourrir soi-même pour n'être à la charge de personne, et partager avec ceux qui sont dans le besoin. Il en va de la cohésion sociale, conclut l'Église orthodoxe de Russie La prospérité spirituelle et la préservation de la société ne sont possibles que si l'entretien, la santé et un bien-être minimal pour tous les citoyens sont considérés comme une priorité absolue dans la distribution des biens matériels. »
le travail nous rend il plus humain